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Nos rencontres poétiques mensuelles au Standard

Notre samedi poétique

2024         Nos réunions à Paris au Standard    avec Claire Dutrey

Ce samedi 9 mars 2024 au Standard, nous avons eu le bonheur de recevoir notre grand ami poète :

Philippe Martial                                        

pour son œuvre magnifique et notamment son recueil paru en septembre 2023 à la Nouvelle Pléiade.
                   « Usque in tenebras »     Variations sur le mythe de Psyché

C’est avec une réelle impatience que nous attendions cette belle rencontre programmée et reportée plusieurs fois l’année dernière car nous souhaitions vivement la présence de notre président pour accueillir son ami Philippe Martial. 

Philippe Martial ? nous dit Vital Heurtebize, un « Honnête Homme » qui en cultive toutes les qualités : une immense érudition qu’il veut garder discrète, un incontestable talent qu’il est le dernier à reconnaître, un altruisme qui reste lucide, ce qui ne lui a sans doute pas valu que des amitiés ...Je plains Claire Dutrey qui va faire l’éloge de Philippe Martial : il n’aime pas ça, mais pas du tout !

Après avoir évoqué brièvement (hélas, faute de temps !) le parcours passionnant de sa vie professionnelle - reçu au concours d’administrateur du Sénat, entré dans les services de la Haute Assemblée en 1964 pour y accomplir sa carrière jusqu’aux fonctions de Directeur de la bibliothèque et conservateur des archives du Sénat, Philippe Martial nous avoue qu’il a longtemps caché ses penchants pour la poésie. C’est sur les instances d’un sénateur, Jacques Augarde, lui-même poète, qu’il fit imprimer en ... 2006 son premier recueil, sous le titre de « Récital », ouvrage que l’Académie française a couronné du prix Hérédia. Toujours sous la pression de son entourage, il publiera ensuite « Guyane ou l’esclave marron », « Choral du veilleur », » Cantabile », et nous ne pouvons qu’admirer « Usque in ténébras » : œuvre magistrale de 150 pages, élaborée sur 50 années, sans cesse interrompue par les servitudes de l’existence, entièrement écrite en vers, « respectant les règles les plus strictes de la prosodie canonique », enfin dévoilée !
« Le mythe de PSYCHÉ est, à mon goût, dit Philippe Martial, le plus beau de tous ceux que nous légua l’Antiquité. J’y vois une source inépuisable de sens et d’interprétations. On sait qu’en grec ancien, PSYCHÉ est le mot pour dire ÂME. Et c’est bien l’ÂME que le mythe évoque, en contant l’épreuve de sa liaison malheureuse avec l’AMOUR. »
Aussi bien, le thème me trouble et me ravit depuis l’adolescence. Je rêvais d’un HYMNE A LA VIGILANCE ou à la présence de l’esprit...
Je commençai quelques esquisses, il y a un demi-siècle. Sans cesse interrompu par les servitudes de la vie, je me remettais au travail de temps à autre, entassant un gros ramas de rimes… Aujourd’hui, j’ose en montrer une partie, comme je confierais la clef d’un jardin secret.

Nous atteignons ici, par l’écriture, la beauté des tragédies grecques, sans oublier le chant mélodieux des tragédies de Racine… Notre petite assemblée de poètes fins connaisseurs, fut envoûtée, fascinée par cette œuvre magnifique 

« Une sauvage soif de lumière m’altère !
Et ravivant sans fin ma lampe salutaire,
Mon mal est d’éclairer tout le mal de la terre ;                                     
Mon malheur, de voir clair comme au milieu du jour...

 Devant ma lampe austère,
Amour lui-même a craint de perdre son mystère !
Et depuis que le dieu s’envola sans retour,
            La solitude est mon séjour...

Qu’elle coule brûlante ! ô lampe ! de ta flamme,
Ta larme de lumière entre l’Amour et l’Ame,
Entre l’Ame et l’Amour… »


Et Philippe Martial aura le dernier mot : en faisant don, lors de la signature, des ventes de ses recueils à Poètes Sans Frontières
et par cette gentille réflexion qui nous réchauffe le cœur :

" Vous m’avez fait vivre un samedi que je ne pourrais jamais oublier ! " 

                                                                                                                                                
Claire Dutrey

 

                                                                                              ***************


Ce samedi 3 février 2024, nous
avons eu le plaisir de recevoir notre ami

Peintre et Poète :   Bernard Lagorio                                   

 
pour son premier recueil paru en septembre 2023 à La Nouvelle Pléiade

                                        « Mots et motifs »

"Quand je peins, je suis en pleine spiritualité, c'est comme un exercice de méditation,
 j'ai cette énergie qui suspend le temps"... Quand je laisse le pinceau pour la plume,
je creuse au plus profond de moi pour étaler sur la feuille blanche d'autres couleurs que sont les mots"...

« Suis-je meilleur peintre que poète » se demande Bernard Lagorio en préambule à son ouvrage ?
Enfance et adolescence difficile dans un climat familial violent, Bernard Lagorio commence à écrire ses premiers poèmes, lui permettant d’évacuer cette souffrance qui le ronge … Premiers pas dans la vie d’adulte extrêmement éprouvante, Bernard s’engage dans une vie tournée vers L’Autre, retrouve la foi et devient, entre autres, membre de L’ACAT-France…

Lors de cette réunion, nous avons évoqué, compte-tenu du parcours de vie douloureux de notre cher poète, l’origine de la création artistique : Faut-il avoir souffert notamment dans l’enfance pour écrire, peindre, ou être musicien ? La question reste posée : un seul de nos poètes présents avouait ne pas vécu ce problème… « La poésie est un rayon de soleil quand il pleut dans mon cœur/ C'est du baume au cœur quand il pleut dans ma mémoire/ C'est de la tristesse qui se repose/ C'est de la couleur dans un monde gris. »

 La poésie de Bernard Lagorio révèle à l’oralité un « grand cœur », nous en étions tous très émus.  Merci très Cher Poète !

Peintre et poète

Suis-je meilleur peintre que poète ?
Quelle muse préfère-je taquiner ?
Ces questions, c’est ici pour la forme que je les pose
En vérité, je ne me les pose pas
Comme dit l’Ecclésiaste, il y a un temps pour tout
Un temps pour coucher sur la toile des étoiles
Un temps pour coucher sur le papier des pieds
Mais de la même manière que je pose des couleurs
Sur une toile
J’en fais autant pour les mots
Sur le papier
Je les pose et je vois peu à peu ce que ça donne
J’ai des couleurs de prédilection
De même pour les mots
Je me sens libre de peindre abstrait
Ou de camper un paysage réaliste
De même pour les mots
Dont je vais faire des bouts rimés
En alexandrins, en dizains
Ou en vers libres

Puisque je le suis, libre !

                                     Bernard Lagorio

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2023 !  Nouvelle année, Youpiiie !


Nos rencontres poétiques mensuelles reprennent enfin !


Elles auront lieu désormais au Standard rive gauche, Paris 75006, métro Duroc,

le 3eme samedi de chaque mois à 15h45 au 1er étage :
( l'ancien François Coppée que certains poètes ont bien connu dans le passé .)


Et nous nous sommes retrouvés pour la 1ere fois ce samedi 21 janvier 2023,
avec quel bonheur !
    
Aussi, pourrions-nous commencer cet article par le petit message reçu d’Olivier Lacalmette :

   « Bel après-midi hier… C’était fantastique ! »

Oui, oui, j’ai perçu ce moment comme une « chance » pour nos âmes de poète dans un lieu silencieux, ouaté, où nous étions bien, heureux de nos « retrouvailles », heureux d’être ensemble… Un petit bonjour de Vital en vidéo à chacun de nous par le biais magique de l’informatique, un message écrit suivi d’un poème de Vital : « Poète, que ton chant soit un chant d’espérance… » débutait cette rencontre…
Dame Poésie était bien là, au rendez-vous !
- La 1ere partie fut un hommage rendu à Christian Bobin en reprenant l’Etrave : « Christian Bobin nous a quitté », en y ajoutant quelques textes lus par Marie Gagnon et moi-même …  Ce fut une superbe découverte, telle une prière, pour nous tous.
- La 2eme partie fut offerte à chacun des poètes pour se présenter : parler de lui, pourquoi la poésie, les premiers poèmes, quand, qu’avait-il vécu, la 1ere rencontre avec Vital Heurtebize, nous a tous bouleversés tant il y planait une grande sincérité et une grande simplicité…  Chacun étant touché et partageant les souffrances ou épreuves vécues par l’autre … Beaucoup de questions, beaucoup d’échanges… Nous avons découvert d’autres expressions artistiques aussi intenses que la poésie, telles que la peinture, la musique, le théâtre… et ces talents se sont révélés et partagés : échange d’adresse d’émail, de blog, de site … 
- La 3eme partie  fut la scène ouverte : chaque poète a pu offrir deux ou trois poèmes  dits et écoutés dans un silence « religieux ».

Et nous nous sommes quittés, le cœur en fête, chacun ayant fort à faire en soirée… 

Oui, oui,  " ce fut un bel après-midi… c’était fantastique !!! "

 Claire Dutrey.

 




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Eh oui, ce confinement nous aura attristé et supprimé toutes nos rencontres au Hang'Art !
Nous avons eu cependant le 25 septembre dernier, le bonheur de recevoir:
Bernard Griffaut ... poète et grand scientifique, chercheur et maître de conférence...

Vital Heurtebize recevait  Bernard Griffaut.
Nous avons eu le bonheur de rencontrer le poète, son œuvre et son dernier ouvrage.

« Sur la vague du temps »
"Ce recueil se découpe en quatre thèmes, le temps, l’amour, méditations et nature. Ces thèmes qui sont un topos dans la poésie célèbrent les réflexions, doutes et émerveillements du poète, avec sa voix qu’il emprunte à tantôt Verlaine, tantôt Rimbaud...."

Bernard Griffaut a glissé de la recherche en biologie végétale vers une poésie de la nature dont il est un fervent admirateur. Sa poésie s’élève comme un chant liturgique pour célébrer la nature telle qu’en elle-même. Il nous dit :

« C'est toujours à un carrefour de disciplines que je me suis situé en tant que chercheur. Lorsque j'étais étudiant, le certificat de Licence BMPV (Biochimie, Microbiologie, Physiologie Végétale) a été créé dans cet esprit. Plus tard en qualité de Maître-Assistant puis de Maître de conférences, j'ai enseigné ces trois disciplines pour me spécialiser ensuite en Microbiologie, regroupant elle-même Mycologie, Bactériologie, Immunologie. Cette dernière discipline fut appliquée dans la recherche en Physiologie végétale (Méthodes immunochimiques). L'étude des stratégies de défense mises en œuvre par les végétaux pour réagir à un stress, nous ont amené à étudier la maladie cancéreuse commune aux deux règnes, végétal et animal. Recherche de molécules de défense mises en œuvre par le végétal pour contrer cette maladie, ce qu'il fait avec succès, et qui pourraient être utilisées en thérapie anti-cancéreuse chez l'animal et l'homme. Ce qui est important est la synthèse des connaissances acquises dans plusieurs disciplines, et leur comparaison.
L'émotion du "fait nouveau" que l'on savoure, de l'inattendu qui provient d'une expérience "ratée" et menant vers une vérité cachée, résonne comme une petite musique... n'est-ce pas cela aussi de la poésie ?







 Notre vendredi poétique du 21 février 2020 au  HANG'ART


Vital Heurtebize recevait Philippe Gontard pour son recueil : 

« Aux bardes, mon quartier! »

Recueil dédié à Slobodan Kojovic,« Ce grand homme que je n’oublierai jamais et qui m’a tant appris »,
après toutes ces années passées en poésies et en chansons, notamment au sein de l'Association "Rouge Gorge" aux côtés de Jeanne Ubrig-Kojovic et de Slobodan Kojovic.

« Engager l'action belle, forte et toujours nouvelle, /Comme si notre temps n'était pas mesuré, /Comme si notre vie était toute éternelle/Mais avec de l'ardeur, sans jamais saturer, /Comme si notre mort était pour demain, elle ! » Slobodan Kojovic.


* Photo Pierre Nadler 2020
Une première !!!

Beaucoup d’émotion lors de ce récital parfaitement construit dans une alternance de la voix (Claire Dutrey) et du chant (Philippe Gontard.) Nous avons même rencontré des poètes - HEUREUX ! eh oui, - HEUREUX !

Il faut dire que Philippe Gontard, trouvère, barde, aux multiples talents – poète, musicien, compositeur, interprète, accompagné de sa guitare, nous a subjugués en nous ouvrant toutes les « poches » de son cœur…
« J’ai caché au fond de mon cœur… »
- Un p’tit côté « rebelle » contre la misère, l’injustice, la bêtise.

- Un p’tit côté « je t’aime » généreux, tendre, chantant l’Amour, L’Amitié, l’Affection.
- Un p’tit côté « c’est beau » émerveillé par la Vie.
- Un p’tit côté « grave » mais avec douceur, avec gentillesse.

Quelle belle voix !
Quelle belle musique !
Quelle belle écriture !

« Pour moi, la poésie c’est l’art d’habiller et de parfumer notre langage pour qu’il prenne corps, afin de faire passer des sentiments et des idées, en exprimant des choses simples de façon très élaborée et des choses complexes le plus simplement du monde. » Philippe Gontard.

Il faut lire et relire tous ces poèmes, car si nous en citons un, nous aurons à les citer- tous…

Ils nous rappellent Léo Ferré, Georges Brassens… de vrais chanteurs - poètes !

Oui, nous avons de la chance, nous sommes heureux d’avoir rencontré Philippe Gontard ! 

Hommage à  Slobodan KOJOVIC
 *cliquez sur le nom
   Philippe Gontard       Vital Heurtebize       Philippe Gontard        Jeanne Ubrig-Kojovic                  Joël Auzou                Claire Dutrey



Notre vendredi poétique du 24 janvier 2020 au HANG'ART

Rencontre chaleureuse, fraternelle, magique !
Nos amis poètes ont su braver les problèmes de circulation et de grève pour répondre - "présent" à notre rendez-vous poétique mensuel et ainsi ont pu répondre à cette difficile question posée par notre président Vital Heurtebize :
"Qu'est-ce que la poésie, pour vous ?"
et ce fut magique, véritable "chaîne d'union de nos âmes" ! Notre muse était présente au milieu de nous tous !
Voici quelques-uns de nos poètes, leurs réflexions, leurs poèmes...

MORINAIS Alain :

La poésie
c'est une manière de regarder
d'observer
une manière d'écouter
de ressentir
La poésie / c'est s'ouvrir au monde/ c'est une manière de s'approprier le réel par le langage/ Les mots sans lesquels rien n'existe....

"La poésie?"

                                                                           ** * cliquez sur le titre de chaque poème pour le découvrir...
                           

Bernard LAGORIO :


« La poésie est un rayon de soleil quand il pleut dans mon cœur, 
C'est du baume au cœur quand il pleut dans ma mémoire, 
C'est de la tristesse qui se repose 
C'est de la couleur dans un monde gris. »



"Monk Jazz"



- Jean-Michel AUNE :

Difficile de définir en quelques mots ce qu’est la poésie. Le saurait-on, tout le charme aurait disparu. Si l’on se réfère à son origine grecque, poésie signifie création. Ainsi l’on est poète pour autant que l’on permet au geste créateur de se manifester à travers nous. Le poète coopère au dynamisme de la création lequel jamais ne s’achève, inventant sans cesse de nouvelles formes d’expression et de vie. Dans ce sens, l’alchimiste des mots, le musicien, le peintre, le sculpteur, tous sont poètes à titre égal car puisant à une même source universelle.

"Sans lumière d'amour"



- Jean-Noel CUENOD :

« Pour vous, qu’est-ce que la poésie ? » Une planche de salut, avant tout. Ado à la dérive, cancre patenté et pas tenté du tout par l’école, je morfondais. Je fondais même. A mort ? N’exagérons rien ! De ce marais fangeux, un poète m’a extirpé, Charles Mouchet, mon prof de classe, de latin et de français. Belle figure du mouvement Jeune Poésie qui à Genève s’était constitué sous l’aile de l’aigle espagnol, José Herrera Petere, réfugié en Suisse après l’assassinat de la République par Franco et ses sbires. Mouchet m’a fait rencontrer Villon – ce voyou qui crie tellement fort sa détresse qu’elle traverse les siècles comme une flèche de feu jamais éteinte –, Baudelaire, le dandy qui fait résonner les bijoux sonores, Rimbaud, l’icône de l’adolescence éternelle et les surréalistes qui ont inventé la liberté pleine et entière. Alors, le marais s’est transformé en plage, en montagne, en forêt giboyeuse. Je n’étais plus seul. Je ne serai plus jamais seul.  Zog nit keyn mol az du geystdemletstnveg.(1)
(1)« Ne dis jamais que c’est ton dernier chemin », premier vers du chant des partisans yiddish.

"Vers la source du Feu".

 




Notre vendredi poétique du 22 novembre au HANG'ART :           

Grand bonheur que celui d’accueillir Marie-Agnès Salehzada et son dernier recueil ! :

                                         « la mémoire du Pré »  
Notre poète, si discrète, si effacée, taquinée avec talent par Vital Heurtebize, a enchanté son public en répondant au jeu difficile des Questions-Réponses… Entre autres questions « pièges » : Pourquoi La poésie ? Qu’est la poésie pour vous ? Pourquoi écrivez-vous ?
Marie-Agnès ne s’est pas dérobée…

Lumineuse, elle nous a fait partager son amour de la nature, son amour de la vie, mais aussi fait part de ses souffrances, de ses révoltes, de ses souhaits d’un monde meilleur, d’un Homme meilleur !...


 Pourquoi ce titre ?

« Le titre évoque une idée de paradis originel, de nature inviolée, une certaine forme de nostalgie mais pas que, car la mémoire (cela jaillit dans certains poèmes), peut revêtir de douloureux contours.. » Marie-Agnès Salehzada est une amoureuse de la nature, elle se fond en elle…  ; « L'idée première est un hommage à la nature, une forme de gratitude. Le pré est synonyme de fertilité, de la persévérance de la vie, de ses capacités de résilience, un humus porteur d'espoir, terreau de toute vie. L'écriture se situe tel un questionnement face au monde, à son évolution et aux problématiques actuelles. »


Pourquoi cette photo ?


La photo de couverture du recueil est prise dans les Hautes-Alpes , paysage familier traversé lorsque je vais retrouver ma famille qui y réside. Je suis interpellée par de nombreuses espèces animales et par toute la beauté du pays traversé. Telle une âme contemplative, j'arrive à me fondre dans tableau et à intégrer toute cette beauté Il est important de souligner la notion de voyage qui accompagne les poèmes, il s'agit là d'un déplacement dans l'espace, dans le temps et d'un voyage intérieur support de l'émotion et de la création du poème. C'est un paysage de rencontre avec l'autre mais aussi avec les souvenirs.

Bravo Marie-Agnès, ce fût un enchantement ! Grand merci .



    Notre vendredi poétique du 27 Septembre au HANG'ART


Réunion émouvante que ce vendredi poétique au Hang’Art pour faire connaissance avec Marie Gagnon ! Française et Québécoise, Poète, peintre, photographe, médecin nutritionniste (spécialisée dans les problèmes de comportement alimentaire, auteur de trois livres médicaux) … Marie Gagnon a beaucoup voyagé, et tout ce qui l’environne l’interpelle, la touche profondément , sa poésie  en est imprégnée , nous  fait  vibrer  …
 Quel silence merveilleux   à  l’écoute de sa poésie !
 « Je tire mon inspiration de mes rencontres avec l'humain et à travers le quotidien de différentes cultures lors de nombreux voyages. J'ai aussi été fortement influencée par "la culture du rêve" des Amérindiens et leur relation très forte avec la nature. » 
« Je n’écris pas pour faire beau mais pour toucher, créer des émotions ou faire réfléchir.  C’est à mon sens le rôle premier de la poésie, quelle qu’en soit la forme.
C’est pourquoi elle trouve parfaitement sa place associée à différentes représentations artistiques en rendant leur message plus fort et compréhensible ».



 « Comme une égratignure »
Magnifique recueil  qui engendra une discussion très animée comme en témoignent les photos ;
nous étions tous heureux !

Une réflexion  extraordinaire  d’un de nos poètes présents : « en général, sur la quantité de poèmes lus,  il y en a  certains meilleurs que d’autres, mais chez vous, tous sont beaux, émouvants, différents les uns des autres, bien écrits,… comment faîtes-vous ???
 
Bravo Marie ! et  grand merci.








 Giovanni Merloni

le portrait inconscient

 ~ portraits de gens et paysages du monde


Peintre, poète, aux multiples talents, notre ami Giovanni Merloni  nous offre avec son prestigieux blog  de merveilleux commentaires de nos quatre dernières rencontres au Hang'Art. D'une très grande sensibilité, doué d'un esprit de synthèse étonnant, il découvre l'originalité de chacun des auteurs jusque dans leur intimité profonde. 





Notre ami Giovanni MERLONI nous écrit :...
En cliquant sur la photo du poète, vous découvrirez le "portrait inconscient" de chaque auteur et certains de leurs poèmes dits par Claire Dutrey sur le blog de Giovanni Merloni.


26 avril 2019 : Marie VERMUNT 








23 mars 2019 : Alain MORINAIS





22 février 2019 : Francis VLADIMIR





18 Janvier 2019 : Régine NOBECOURT-SEIDEL


          


14 Décembre 2018 : Philippe COURTEL


                 



23 Novembre 2018 : Jean-Yves LENOIR


                  


19 Octobre 2018 : Jean-Baptiste BESNARD


                    


23 septembre 2018 : Jean-Noël CUENOD


          



































 



















 


















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